Fiumicino

Nous avons quitté notre chambre 18e s. à 10 h 15. Contrairement à nos habitudes, nous avons emprunté les autoroutes 25 et 24 évitant ainsi les petites routes cahoteuses, sinueuses et parfois inquiétantes. Direction l'aéroport Leonardo Da Vinci, à Fiumicino, près de Rome.

Trajet sans problème malgré quelques averses qui ont assombri les paysages bucoliques qui bordaient l'autoroute.

À la remise de l'auto à l'agence Peugeot, nous étions attendus par le propriétaire et ses employés qui fulminaient. On ne peut parler d'un accueil chaleureux, loin de là. Il a fallu beaucoup de diplomatie qui calmer le patron. La raison ? Il n'y a pas lieu de donner des détails ici, mais disons qu'un malentendu entre un employé de l'agence italienne et nous a dégénéré au point où nous étions menacés de recevoir une lettre d'avocat !! Heureusement, nous avons conclu l'affaire par une poignée de main ...

Dommage de terminer un si beau et long voyage avec une telle querelle passionnée !!!

Demain, on revient  sur terre par la voie des airs.

Merci à Gaston et Rachel de venir nous cueillir à Dorval.

Notre chambre à Abbateggio

Paysage bucolique dans les Abruzzes

Paysage bucolique dans les Abruzzes

Abbateggio

Ce matin, on a pris notre petit déjeuner au Café Anisetta Meletti, sur la Piazza della Reppublica, à Ascoli Piceno, évidemment. Jus frais, croissants, cappuccino. Excellent.

On entreprend notre dernière journée de vagabondage italien. On met d'abord le cap sur la région du Gran Sasso, à Pietracamela, 1055 m environ d'altitude. Haut et perdu dans les Abruzzes.

On redescend et on se dirige vers Castiglione A Casauria, un petit village aux rues étroites, très étroites. Gigi fait connaissance avec une résidente qui l'invite chez elle pour lui montrer sa porte d'entrée fraîchement peinte et lui cause de la confiture de cerise qu'elle est en train de faire ! Contact facile et chaleureux car Gigi maîtrise de plus en plus la langue de Dante.

On arrive enfin à notre dernier refuge près d'Abbateggio, en Pescara, pour les plus curieux. Un gîte agro-touristique situé dans un cadre magnifique. À 20 h, souper préparé par les proprios. Commentaires demain.

P'tite misère !

Le Wi-fi de l'établissement est en panne. Publication retardée.

Demain matin, en route vers l'aéroport de Rome, à quelque 200 km.

Petit déjeunerau Meletti

En route vers Abbateggio

Pietracamela au creux des Abruzzes

Ascoli Piceno

Hier soir, la pente était trop raide à descendre et à remonter,  nous avons choisi un restaurant en haut de côte. Moins fatiguant mais moyennement bon.

Départ d'Urbino à 9 h 30. Beau temps. Plein soleil. On se dirige vers Assise. Lors de notre passage en 1997, un tremblement de terre avait fortement secoué la région. On s'affairait à sortir de la basilique les fragments d'oeuvres détruites. Grâce à un travail de spécialistes, les fresques ont été reconstituées minutieusement. Et c'est ce que nous sommes allés admirer sur place.

À la sortie du temple, un déluge (Gigi est d'accord) accompagné d'une grêle violente s'est abattu sur nous. Malgré les parapluies, pantalons et souliers ont été détrempés pendant plusieurs heures.

Arrivés à Ascoli Piceno, on dépose les bagages et on part à la découverte de cette charmante petite ville. Souper et retour à l'appartement.

Basilique Saint-François-d'Assise

Assise

Ascoli Piceno

Urbino 2

Michelin présente Urbino ainsi : Bâtie en brique rose sur deux collines et entourée de ses remparts, Urbino domine un paysage vallonné baigné d'une lumière dorée. On ne saurait mieux caractériser cette petite ville d'environ 20 000 habitants.

Après un excellent petit déjeuner, nous nous sommes attaqués aux rues pentues. Première visite, le Palais ducal construit entre 1444 et 1472. Dans ce palais, nous avons parcouru les salles de la Galleria Nazionale delle Marche qui abrite de nombreux chefs-d'oeuvre dont La Muette de Raphaël.

Monter et descendre les côtes de la ville, monter et descendre les escaliers du palais ouvrent l'appétit. C'est sur la Piazza della Repubblica qui nous nous sommes sustentés : un poisson farci, une pizza margharita et deux bières fraîches ont refait nos forces. Au fait, qui a mangé quoi ? Nouveau concours qui aura sûrement autant de succès que les précédents. 

Fin d'après-midi à la Casa di Raffaello, maison où a vécu le grand peintre jusqu'à l'âge de 14 ans. Typique maison bourgeoise du 15e s. Retour à l'hôtel en attendant l'heure du souper au restaurant Vecchia Urbino ... tout en bas de la rue Battisti. Le retour en haut de la côte facilitera la digestion !

Une ville de hauts et de bas.

Palazzo Ducale

Rue d'Urbino

Rue d'Urbino

Urbino 1

Le souper à La Traviata a été très agréable. Ayant été recommandé par le proprio de notre B&B, nous avons été reçus par la proprio du restaurant qui a judicieusement guidé nos choix et qui nous a offert un verre de Limoncello pour conclure notre repas.

Ce matin, nous avons quitté Bologne à 10 h et nous sommes dirigés vers Ravenne, plus précisément à Classe où nous avons visité la Basilique Sant'Apollinare construite à partir 534. Avec ses magnifiques mosaïques, l'intérieur est splendide. En prime, face à l'église, on a pu admirer des belles d'autrefois, des voitures anciennes faisant la fierté de leurs propriétaires.

Nous avons ensuite emprunté une route qui longeait la mer. Déception ! La route longeait la mer mais on ne la voyait jamais soit à cause de la végétation, soit à cause de la distance nous en séparant. Nous arrivons enfin à Urbino. Re-déception. ! On ne peut atteindre notre hôtel en auto. Trouver un stationnement au pourtour de la ville présente tout un défi. Un espace finalement trouvé pour quelques heures, nous tirons nos valises dans les rues à pente raide jusqu'à l'Hôtel Raffaello. Exercice éprouvant pour nos vieilles jambes.

On conclut notre journée par un souper ... décevant et sous la pluie.

Sant'Apollinare in Classe

Une belle d'autrefois

Urbino vue de notre chambre

Bologne 2

Dernière journée à Bologne. Journée ensoleillée et très chaude. Journée de congé pour les Bolonais qui font la fête sur la Piazza Maggiore.

Petit déjeuner à la table commune de ce B&B. Un couple d'Écossais et une Américaine discutent de politique à notre arrivée. En fait, l'Américaine parle, parle, parle. Le serveur, les Écossais et nous, subissons son monologue pédant. Pénible au cube !

Nous entreprenons la suite de notre découverte de Bologne. À l'exception de musées qu'on ne désirait plus aller voir, on se rend compte qu'on avait passablement fait le tour du centre-ville historique. Une ballade en petit train ne nous fait rien découvrir d'intéressant. Nous sommes déçus de Bologne.

Nous rentrons tôt. Pour notre souper, nous avons réservé une table au restaurant La Traviata chaudement recommandé par le proprio.

Fontaine de Neptune

Amuseurs publics

Torre pendente

Bologne 1

Nouvelle journée chaude, très chaude, 30°C, peut-être un peu plus. On serait mal avisé de se plaindre après avoir connu les déluges et les froids sibériens d'avril. Gisèle dit que j'exagère ... Qui ? Moi ?

Après un excellent petit déjeuner à notre B&B de Ferrara, étonnamment appelé Honey Rooms, on emprunte l'autoroute et on joint Bologne en moins d'une heure. Nouvel accueil chaleureux, belle chambre confortable dans un ancien palais. Le neveu du proprio nous situe, sur une carte de la ville, tous les <must> de Bologne. On commence par la cathédrale inachevée, on enchaîne avec l'amphithéâtre d'anatomie, bâti aux 17e et 18e s. Un dîner typiquement bolonais nous remet en forme et nous nous rendons à l'église San Clemento y découvrir une oeuvre de Michelange. Retour à l'Antica Residenzia d'Azeglio sous quelques arcades qui caractérisent Bologne. Il y a 37 km d'arcades dans cette ville. 

P'tite misère : 

a) 48 L d'essence diesel à 1,69 € (2,50 $) coûtent 81 €, soit environ 120 $

b) Stationnement à Bologne très difficile à trouver et parfois problématique. 

c) Stationnement intérieur : 20 € par jour.

Cathédrale inachevée

Ville aux arcades

Stationnement parfois problématique  !